Aujourd’hui, 11 février, c’est la journée internationale des femmes et des filles de science ! Encore beaucoup de jeunes filles pensent qu’elles ne sont pas capables d’aborder les matières scientifiques et d’embrasser une carrière dans ce domaine. Encore trop de femmes se voient refuser des postes pour lesquels elles sont légitimes, d’autres, en poste dans des domaines scientifiques, sont victimes de préjugés et de remarques sexistes.
J’aurais bien voulu dresser un nouveau portrait mais je n’en ai pas eu le temps. Je vous propose de redécouvrir les femmes que j’ai mises à l’honneur sur ce blog, contemporaines ou non… et qui font ou on réalisé un chouette boulot !
En janvier 2017, je vous parlais de la chercheuse et enseignante (à l’UTC Compiègne) Anne-Virgine Salsac, lauréate de la médaille de bronze du CNRS en 2015, doublement primée aux trophées « Femmes en Or ».
Après s’être formée à la mécanique des fluides pendant sa formation de base comme ingénieure, Anne-Virginie s’est spécialisée en biomécanique des fluides. Elle s’intéresse à la mécanique du corps humain et à la dynamique des fluides qui le composent, son fluide de prédilection étant le sang. Ses sujets de recherche sont centrés sur l’étude des écoulements et propriétés mécaniques auxquels de nombreuses pathologies cardiovasculaires sont liées.
L’objectif de ses recherches est de caractériser les écoulements sanguins des microcapillaires aux grosses artères. Pour en savoir plus : découvrir l’article complet ici.
En juin 2017, je vous présentais une jeune chercheuse au Laboratoire Imagerie et Stratégies Thérapeutiques des Schizophrénies à l’Université de Caen : Elise Leroux. Elle a intégré l’équipe en 2012 et travaille sur l’étude des bases neurales des dysfonctionnements cognitifs de la schizophrénie (SZ) avec le souci de mieux comprendre la physiopathologie de cette affection mentale, d’en améliorer les traitements et de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques.
Elle travaille sur le langage (et ses déficits) pour les patients atteints de Schizophrénie mais aussi sur les hallucinations auditivo-verbales (HAV) qui représentent le symptôme cœur le plus fréquent et handicapant observé chez les patients SZ. Ainsi, découvrir quels biomarqueurs structuraux seraient spécifiques à ce symptôme est d’une importance clé dans la compréhension physiopathologique de cette pathologie. Pour en savoir plus : découvrir l’article complet ici.
Enfin, un petit tour dans l’histoire, nous a permis de découvrir ou redécouvrir Emilie du Châtelet (née Emilie de Breteuil), femme française de Sciences dans le domaine des Mathématiques et de la Physique, du XVIIIe (1709-1749).
L’énorme travail qui marque la vie Emilie du Châtelet concerne la traduction de l’oeuvre maîtresse de Newton « Philosophiae naturalis principia mathematica » (publié en 1687) contenant les lois du Mouvement et de l’Attraction Universelle. Le travail de Mme du Châtelet (1745) va bien au-delà du « simple » passage du latin au français car elle décortique l’ouvrage de A à Z et y relève des inexactitudes ou des résultats qui ne s’avèrent être que des hypothèses. Pour en savoir plus : découvrir l’article complet ici.
Voilà; j’espère pouvoir consacrer d’autres articles aux nombreuses femmes passionnées de sciences… Ce ne sont pas les idées qui me manquent.