Entre Science, Nature et Culture : une année riche (1/2)

Encore dans les bilans de 2017, je me rends compte en archivant mes photos que j’ai manqué de partager ici toute une série de jolies balades, découvertes, et rencontres autour des Sciences et Technologies, de la Nature ou de la Culture. Alors, je vous en propose une petite rétrospective façon « One Year in the Life of » Pascale, curieuse de tout. Un seul article n’y suffira pas… je vous propose donc deux parties.

J’ai commencé l’année 2017, par de jolies balades dans le froid sur les chemins de ma campagne parce que pendant ces moments-là, la lumière est sublimée et régale de jolis clichés… Les arbres s’alourdissent mais restent majestueux, les baies apportent de la couleur aux paysages blanchâtres et les toiles d’araignées orbitèles* se révèlent enfin aux passants (celles qui tissent des toiles circulaires, faites de cercles concentriques).

Mais poursuivons notre chemin…

Février 2017 : Le Forum des Sciences de Villeneuve d’Ascq met en place une nouvelle exposition « Sacrée Science ». Une occasion idéale de comprendre les trous noirs par des expériences (grâce à un cône hyperbolique où évoluent des billes), de jouer avec un électro-aimant, de visualiser la vibration d’une corde de guitare (grâce à un stroboscope), ou encore de polariser la lumière ! Mais il y a tant d’autres choses à découvrir dans cette exposition encore visible jusque début mars. Une belle occasion de faire découvrir les Sciences à toute la famille de façon ludique !

Exposition « Sacrée Science » au Forum des Sciences de Villeneuve d’Ascq. A gauche la polarisation de la lumière modifie la couleur d’un objet. A droite, des billes lancées dans un cône sont irrémédiablement attirées par le centre (un trou noir).

En Février toujours, se tient le forum Rev3-Days. Le concept Rev 3, j’ai commencé à en parler sur ce blog dans cet ancien post sur le salon Environnord. Rev3, c’est la 3e révolution industrielle engagée par la région Hauts de France (territoire pionnier) qui favorise un maximum d’initiatives concrètes, d’actions individuelles et collectives, d’entreprises, de collectivités visant à développer une économie durable où l’énergie est au cœur de tout, à promouvoir un changement profond, une rupture dans nos façons de consommer et de produire : efficacité énergétique, production d’énergie renouvelable, énergie et le transport, communication par Internet en sont les 5 piliers qui en synergie favorisent une économie circulaire et économie de fonctionnalité.

Bref, deux jours entièrement consacrés à la présentation de projets d’entreprises, de travaux de recherche, d’initiatives et actions collectives. Bref étaient présents à cette manifestation, soit grâce à un stand soit par le biais d’une conférence, de nombreux acteurs du monde de l’énergie, d’entreprises porteuses de projets de technologies émergentes, des académies, des institutions… Je me suis arrêtée plus particulièrement sur quelques entreprises.
Dalkia (filiale d’EDF) s’investit par exemple dans la prestation de services sur la performance énergétique des bâtiments mais aussi des industriels, dans la gestion des chaufferies, le développement de réseaux de chaleur sur la base d’énergie renouvelable et d’énergie de récupération.
Engie, présente ses activités sur les adaptations au changement climatique, l’utilisation raisonnée des ressources, la recherche de solutions performantes (efficacité énergétique, renouvelable, le GNL, stockage d’énergie)…
Innocold, Institut Technologique du Froid, s’est développé en lien avec des problématiques liées au développement du terminal méthanier de Dunkerque (nous y reviendrons car je vais le visiter prochainement). Le froid augmente considérablement la capacité de stockage et donc le transport du gaz qui se liquefié (c’est le GNL, gaz naturel liquéfié). Mais il fait émerger aussi beaucoup de questions comme par exemple le vieillissement accéléré des matériaux classiques : d’où la nécessité d’en développer de nouveaux dont les propriétés aux basses températures restent intéressantes. Un vaste sujet que la cryogénie qui nous a été présenté lors d’une conférence.

CEA Tech en Hauts de France, dédié au transfert technologique via la mise en place de démonstrateurs présente ses centres d’intérêt autour du stockage d’énergie (hydrogène, électrolyseur, pile à combustible…).
Le CiTC (Centre d’Innovation des Technologies sans Contact), est à la fois un centre d’expertises, de ressources, d’expérimentation, fédérateur d’entités en lien avec les nouvelles technologies de l’internet des objets. Sur le stand,  « le Robot Pepper » nous accueille, un joli robot humanoïde qui pourrait être en interaction avec des personnes âgées.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur ces journées mais poursuivons notre chemin…

Mars 2017 : la Nature reprend vie… Les premiers papillons présentent leurs jolies couleurs. Ici un joli paon du jour au fond de mon jardin, prend le soleil et se réchauffe.
D’un peu plus près pour l’ocelle… On distingue les écailles…

Mais sûrement pas assez grossi, pour se rendre compte de la structure à l’échelle nanométrique qui constitue ces écailles. C’est généralement ce qui donne les couleurs aux ailes de papillons : des pigments certes mais également une structure élaborée faite de différentes formes, de taille variable qui sont de véritables pièges à lumière. Chaque type de structure piège une longueur d’onde particulière …

Observations de la structure des ailes du papillon « paon du jour » au MEB (Wikimedia Commons)

Mais poursuivons notre chemin…

En Avril, je participe à la fête de printemps de mon village et réalise un petit reportage sur Tracteurs en Weppes. Vous pouvez le relire ici.

une maquette au 1/3 présente les différentes étapes pour séparer l’épi du grain

Début mai, j’ai l’opportunité de visiter la centrale nucléaire de Gravelines, située à une petit heure de chez moi en bordure de mer du Nord (qui sert au refroidissement). Un article plus spécialement dédié serait souhaitable mais je place d’ores et déjà dans cette rétrospective, quelques informations relative à ce grand site, le plus grand de France en puissance installée (6 réacteurs de 900 MW chacun). 31,2 Milliards de kWh ont été produits en 2016 soit 8,2% de la production nucléaire française.
Sous chaque dôme (voir photo), se trouve un réacteur à technologie REP ou Réacteur à Eau Pressurisée : l’eau du circuit primaire (celle qui circule autour du cœur du réacteur) qui chauffe jusqu’aux environs de 300°C, est maintenue sous pression afin d’empêcher l’ébullition.
Dans le circuit secondaire, un autre circuit d’eau qui va récupérer l’énergie thermique du premier au sein d’échangeurs, la vapeur se forme. Pour une unité de 900 MW, en nucléaire avec des températures et pressions de vapeur de l’ordre de 300°C et 60 bar, le débit de vapeur (pleine charge) est de 5400t/h (énorme ! Heureusement que cette vapeur est condensée et retourne dans le circuit).

Centrale de Gravelines (6 X 900 MW) – Photo présentée au Centre d’Information du Public à la centrale

L’objectif d’une telle centrale est double :
– assurer la disponibilité des installations (on parle de taux de disponibilité comme le rapport entre le temps où la centrale a produit sur le temps total où elle était appelée à produire sans pouvoir forcément répondre, à cause d’un problème technique).
– assurer la sûreté des installations et de leur environnement et cela passe par des inspections régulières et inopinées de l’ASN, des examens de sûreté, des exercices de gestion de crise, de la formation…).
D’un point de vue environnemental, le site est certifié ISO 14001 depuis 2004 (renouvelé en 2013).

Un point d’organisation technologique à souligner, une partie des eaux réchauffées par le fonctionnement de l’unité est dédiée au terminal méthanier de Dunkerque (afin d’apporter l’énergie nécessaire pour la regazéification du GNL).

Vous pouvez retrouver un billet complet consacré à la Centrale de GRavelines sur ce blog ICI.

Mais poursuivons notre chemin…

 En juin, je reprends les chemins de ma campagne et je scrute la maturation des épis de blés. J’ai d’ailleurs prévu de mettre en lumière la culture du blé, les étapes qui la rythment, les difficultés, les précautions, les espèces, les caractéristiques. Le dossier est prêt, l’article est à venir !

Beaucamps-Ligny, mon village, et ses champs de blé


Voilà, un grand plaisir pour moi de reparcourir ces clichés et ces moments de science de mon année 2017.

J’espère que vous me suivrez, pour la suite des aventures ici avec le second semestre, tout aussi dense, voire plus !

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