Objectif « Mars »

Bonjour

Depuis toujours, les planètes, les étoiles et leur exploration ont fait rêver les hommes. Outre les explorations visuelles mais artificielles via des télescopes, satellites, observatoires spatiaux, sondes, l’exploration physique est un challenge que l’homme a commencé à relever en 1961 : Iouri Gagarine fait le tour de la Terre en moins de deux heures. En 1965, Alexei Leonov sort de la capsule et flotte dans l’espace. C’est le 21 juillet 1969 que le premier homme, Neil Amstrong, touche le sol lunaire.

Pour partir à la découverte de l’espace, comme ce qui a déjà était réalisé, avec prouesse, différents défis technologiques se posent. Tout d’abrod, pour vaincre la pesanteur, c’est-à-dire s’arracher de l’attraction terrestre, cette force qui nous maintient au sol, il faut un engin puissant : la fusée doit de plus, emporter beaucoup de carburant ce qui l’alourdit. L’autre difficulté est le retour dans l’atmosphère : l’air freine la capsule spatiale, les frottements sont si intenses que la température peut atteindre des milliers de °C.
Le défi technologique a donc consisté à trouver un matériau très résistant à la chaleur pour fabriquer un bouclier thermique. La navette spatialeaméricaine comporte par exemple, des tuiles fixes en céramique réparties sur sa face inférieure et le bord de ses ailes.

Quels sont les nouveaux projets ? et pourquoi ?
Un projet de découverte avec exploration humaine prévue dans un futur proche concerne la planète MArs : notre voisine, plus petite que la Terre. Plusieurs tentatives russes et américaines (entre 1960 et 1980) ont déjà eu lieu mais sans succès.


Position de la planète Mars dans le systèle solaire (juste à côté de la Terre) : Source

Mars, nom du dieu romain de la guerre, est de couleur rouge : cette couleur trouve son origine dans ses roches riches en oxyde de fer (la rouille).
L’intérêt pour l’exploration de cette planète vient du fait :
– que les hommes suspectent une ancienne présence  d’eau (les images disponibles montrent comme d’anciens lits de fleuves maintenant asséchés) : ils en recherchent des traces (dans les calottes glacières, ou dans le sous-sol) : signe que la vie a pu s’y développer.
– que la planète présente des similitudes avec la Terre…Mars serait une image du futur de la Terre. Etudier Mars permettrait de dégager des tendances sur la façon dont les choses évoluent.

L’objectif des missions d’exploration est donc de découvrir des traces de vies passées ou présentes (qui sait ?), explorer les niches biologiques potentielles…

Explorations artificielles
Phoenix, un robot américain a été lancé sur Mars en été 2007. Arrivé dans une plaine arctique (la température y est voisine de -100 °C), en mai 2008 (mission terminée en novembre 2008), le but de l’exploration était de confirmer la présence de glace dans le sous-sol. De la glace a effectivement été trouvée, prélevée, analysée… une glace très blanche, très pure suggérant une couche de neige déposée il y a des milliers d’années.


La sonde Phoenix sur la sol de Mars (Source)

Exploration humaine :des voyages « immobiles » pour se préparer
Une opération de cette envergure se prépare longtemps à l’avance. Elle est prévue en réel pour les années 2030, mais tout un travail d’étude technologique mais aussi psychologique  de mise en condition est nécessaire. Tout cela vient de commencer (depuis le 31 mars dernier) dans la périphérie de Moscou où une équipe de 6 hommes (dont un français, Cyrille Fournier) va passer 105 jours (un peu plus de 3 mois) enfermée dans un vaisseau (550 m2 habitable) ancré sur Terre. L’opération est baptisée « Mars 105 » et a pour but de tester les limites psychologiques liées au confinement : il faut avant tout bien explorer et connaître la nature humaine  et sa réaction face à l’isolement afin d’anticiper les risques et les problèmes. En particulier, il s’agira d’étudier comment réagira le système immunitaire et la régulation hormonale.

L’équipe embarquée a été bien choisie en particulier pas de mixité, des cultures proches, des personnes ayant déjà partagé des expériences.

Principales activités et challenges pendant ces 105 jours :
– Expériences scientifiques et médicales,
– Comportements et paramètres physiques continuelement enregistrés,
– Petite serre embarquée (jardinage prévu)
– Vaisseau autonome d’où un rationnement pour éviter famine en fin de mission,
– Communication avec la Terre en différé (40 min entre la question et la réponse)
– Simulation d’épisodes d’urgence


Un des membres de l’équipe dort avec un batterie de capteurs (Source)

Cette première étape préparatoire, sera suivie d’une seconde plus longue : MArs 500, toujours au sol, avec simulation d’un voyage de 250 j vers Mars, une exploration sur place de 30 j et un retour vers la terre de 240 j.

Sur ce site (ici), il est possible de suivre le déroulement de cette mission. Cyrille Fournier nous y raconte, une des expériences en cours : voir l’influence de la lumière bleue sur leur humeur et leur performance. La simulation de l’alternance jour/nuit est également très importante, beaucoup de fonctions vitales en dépendent.


Source : Cratère de Mars : les montagnes et des sillons semblent issus du déplacement de plaques de surface (tectonique)

Pour en savoir plus :
Sciences et Avenirs – Mai 2009 « Le grand voyage vers Mars commence à Moscou »

http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/520-lexploration-de-mars.php
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/exploration-de-mars-strategie-de-la-nasa-pour-la-periode-2009-2020_5825/
http://www.etoilepolaire.fr/dossiers-astronomie/Archive-missions/Phoenix.html
http://www.planete-mars.com/
http://www.esa.int/esaHS/SEMLX0BNJTF_index_0.html#subhead3

http://www.planete-astronomie.com/Mars/Mars-Video-00.php

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